30 avril, 2006

Ouf de soulagement ou le début de la fin ?


Jeudi 30 mars 2006, vers 19 h 30 Le Conseil Constitutionnel composé de neuf « Sages » a communiqué son verdict concernant le très contesté Contrat Premier Embauche (CPE). Ce verdict a été très attendu de tous. Le parti Socialiste (PS) qui avait déposé ce recours auprès des « Sages » espérait que ces derniers mettent fin à cette vague de manifestations dans le pays qu'il faut le rappeler a réuni entre 1 et 3 millions de personnes dans la rue le 28 mars dernier.
Beaucoup d'entre nous, moi-même y compris pensions que Le Conseil Constitutionnel aller sans doute annuler la loi sur l'Egalité des Chances dont le CPE fait partie en se basant sur la Constitution Française. Or, ce verdict rendu publique hier soir, nous surprend tous.
En disant ceci, il ne s'agit bien évidemment en aucun de mettre en cause la décision des « Sages » mais juste pour montrer notre étonnement. Car La Constitution de ce pays est la plus haute niveau juridique qui doit-être respecter de tous.
En effet, nombreux étaient celles et ceux qui pensaient que le gouvernement en montrant beaucoup de fermeté au début des manifestations s'était fait prisonnier de son propre jeux. De l'autre coté, comme Monsieur le Premier est l'un des plus fidèle amis de Monsieur le Président de la République, il était impensable que ce dernier laisse son Premier Ministre tomber en ce moment où il a le plus besoins de soutiens.
Donc, la porte de sortie, très honorable et souhaitée devant toute cette foule de manifestants, était l'annulation de cette loi par Le Conseil Constitutionnel. Nous pensions qu'ainsi, le gouvernement aller laisser tomber l'application de cette loi sans y avoir laisser beaucoup de plumes. Or,après l'arrivée de ce verdcit, moi-même et beaucoup de gens sont désormais suspendu aux lèvres de Monsieur le Président de la République qui s'exprimera ce soir ou au plus tard demain.
A cette occasion bien délicate, l'intervention de Monsieur CHIRAC est d'autan plus attendue que lui seul pourrait promulguer ou non cette loi dans les neuf jours qui suivent.
La logique des choses et surtout pour soutenir son Premier Ministre, Monsieur le Président de la République devrait sans aucun doute promulguer la loi. Sauf que Monsieur CHIRAC n'a jamais aimé la décente des jeunes dans la rue pour manifester. Aujourd'hui ils sont plus de 2 millions à lui demander de les remercier pour le fait que ces même jeunes en 2002 avaient permis à Monsieur CHIRAC d'emporter les présidentielles avec plus de 82% des vois.
En ayant dis tout ceci, il ne nous reste plus qu'attendre l'intervention télévisée de Monsieur le Président de la République pour savoir s'il choisira de soutenir jusqu'au bout son Premier Ministre ou bien s'il décidera d'entendre la rue ?