15 novembre, 2006

Négligée, Humiliée, Battue…assassinée

Comment la femme Afghane est passée de la position de la mère, de la sœur et de l’épouse à celle d'une être souvent ignorée, humiliée, battue et même criminellement assassinée ?

Les femmes en générale, mais la femme Afghane en particulier, bien que la nouvelle Constitution Afghane lui reconnaisse les mêmes devoirs et droits que l’homme, est-elle vraiment devenue une marchandise ?
De sa naissance à sa mort la femme afghane n’est jamais vraiment maître de son destin. Elle née dans une famille et y reste la moitié de vie à servir les hommes. L’autorité du père lui interdit toute existence sociale à titre individuelle. Ensuite,et très jeune –14 à 17 ans- elle est donnée en mariage à une personne dont elle ne découvrira l’identité et le visage qu’au soir de son mariage.

A partir de cette date, elle devient l’honneur de sa belle famille et surtout celui de son mari. Je voudrais m’attarder un peu sur ce mot « honneur » que je trouve coupable de biens des suicides, d’assassinats et de crime contre l’humanité dans les pays sous développés. En effet, dès l’instant que le label «d’honneur de la famille» est mi sur la tête d’une femme, en vérité il s’agit de la perte de son identité en tant que personne et elle devient un biens comme un autre du mari.

Dans certains cas, le mari est quelqu'un de bien et par conséquent, l’épouse en question est bien nourrie, logée, écoutée et même, parfois, respectée. En revanche, dans une large majorité des cas, elle constamment et gratuitement humiliée, mise plus bas que la terre et battue. Les raisons de cette façon de comporter avec l’être avec qui, normalement on partage sa vie, sont multiples et variées.
La plus part de ces pauvres femme passent toute leur vie à servir leurs maris et nombreux enfants (8-14), et d’autres non pouvant plus des ses humiliations et violence gratuites se donnent la mort.

Elle se donnent la mort en se brûlant car retourner chez son père après le mariage pour femme est considéré comme une honte énorme. Et même si elles essaient de s’échapper à la violence de leur mari, il n’est pas rare de voir que le père de la femme lui fasse du chantage affectif ou même la menace pour qu’elle retourne chez son mari.

Face à ces situations graves, une partie des ses femmes sans espoirs préfèrent se suicider et d’en finir avec la vie indigne qu’elle mènent.

Il est donc de notre responsabilité à tous de condamner avec la plus grande fermeté cette barbarie faite à des êtres qui nous donnent la vie.